Église protestante réformée de Meaux

Notre

Histoire

Église protestante de Meaux

Si Paul Gauguin s’est questionné et a peint un tableau intitulé « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? », l’Église protestante réformée évangélique de Meaux (EPREM) se propose de répondre brièvement à ces questions selon son histoire et sa foi.

EPREM Meaux Notre histoire

L’Église Protestante Réformée Évangélique de Meaux (EPREM) est la doyenne des Églises réformées de France.

D'où venons nous ?

D'où venons nous ?

L'histoire de l'EPREM remonte au XVI° siècle

Une démarche réformatrice est initiée, en 1516, par l’évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, qui souhaite une réforme de l’Église et accueille, entre autres, Jacques Lefebvre d’Etaples et Guillaume Farel. Un cercle se constitue que les historiens appelleront « le Cénacle de Meaux ». il sera dissous en 1525 sur ordre de la Sorbonne. Malgré cela, les idées du Cénacle se répandent, et la première Église réformée française s’organise à Meaux.

La communauté subit rapidement des persécutions. Le 8 septembre 1546, une quarantaine de fidèles est arrêtée. Quatorze d’entre eux, dont le pasteur Pierre Leclerc, sont brûlés vifs sur la place du marché de Meaux le 7 octobre 1546. Ils deviennent les « Martyrs de Meaux ». Les protestants se dispersent dans la Brie, se réunissant autour de pasteurs itinérants dans les châteaux de nobles sympathisants.

Entre 1523 et 1560, les persécutions pour hérésie se multiplient. Malgré la répression, de petits groupes évangéliques continuent à se rassembler pour lire les Écritures et prier. L’Édit de Nantes, promulgué le 30 avril 1598 par Henri IV, accorde la liberté de culte aux protestants, 52 ans après les « Martyrs de Meaux ». Mais en 1685, l’Édit de Fontainebleau révoque cette liberté. Le culte protestant est interdit.

Une démarche réformatrice est initiée, en 1516, par l’évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, qui souhaite une réforme de l’Église et accueille, entre autres, Jacques Lefebvre d’Etaples et Guillaume Farel. Un cercle se constitue que les historiens appelleront « le Cénacle de Meaux ». il sera dissous en 1525 sur ordre de la Sorbonne. Malgré cela, les idées du Cénacle se répandent, et la première Église réformée française s’organise à Meaux.

La communauté subit rapidement des persécutions. Le 8 septembre 1546, une quarantaine de fidèles est arrêtée. Quatorze d’entre eux, dont le pasteur Pierre Leclerc, sont brûlés vifs sur la place du marché de Meaux le 7 octobre 1546. Ils deviennent les « Martyrs de Meaux ». Les protestants se dispersent dans la Brie, se réunissant autour de pasteurs itinérants dans les châteaux de nobles sympathisants.

Entre 1523 et 1560, les persécutions pour hérésie se multiplient. Malgré la répression, de petits groupes évangéliques continuent à se rassembler pour lire les Écritures et prier. L’Édit de Nantes, promulgué le 30 avril 1598 par Henri IV, accorde la liberté de culte aux protestants, 52 ans après les « Martyrs de Meaux ». Mais en 1685, l’Édit de Fontainebleau révoque cette liberté. Le culte protestant est interdit.

EPREM Meaux Notre histoire

Jacques Lefèvre d’Étaples

Notre histoire et le renouveau du protestantisme

EPREM Meaux Notre histoire

Jacques Lefèvre d’Étaples

Les protestants ne peuvent quitter le royaume. Sur 800 000 protestants, 200 000 fuient vers les « pays du refuge ». Les autres subissent les dragonnades et beaucoup abjurent.
L’Édit de Tolérance de 1787 ne rétablit pas le culte public mais rend une existence légale aux protestants.
En 1804, Napoléon défend la liberté de conscience et de culte et dira « Je veux bien que l’on sache que mon intention et ma ferme volonté sont de maintenir la liberté des cultes : l’empire de la loi finit où commence l’empire indéfini de la conscience ; ni la loi, ni le prince ne peuvent rien contre cette liberté » (Annuaire Rabaut).

En 1848, un temple est construit dans le faubourg Saint-Nicolas de Meaux.

Le XIXᵉ siècle marque un renouveau du protestantisme français : effervescence intellectuelle, confrontations théologiques, nouvelles idées sociales.
En 1938, certaines Églises réformées s’unissent pour former « l’Église réformée de France ». D’autres, attachées à une orthodoxie calviniste et évangélique, fondent l’UNEREI. (Union nationale des Églises réformées évangéliques indépendantes).

La même année, l’UNEREI crée la faculté de théologie évangélique d’Aix-en-Provence. Elle cesse de fonctionner en 1967.

Les protestants ne peuvent quitter le royaume. Sur 800 000 protestants, 200 000 fuient vers les « pays du refuge ». Les autres subissent les dragonnades et beaucoup abjurent.
L’Édit de Tolérance de 1787 ne rétablit pas le culte public mais rend une existence légale aux protestants.
En 1804, Napoléon défend la liberté de conscience et de culte et dira « Je veux bien que l’on sache que mon intention et ma ferme volonté sont de maintenir la liberté des cultes : l’empire de la loi finit où commence l’empire indéfini de la conscience ; ni la loi, ni le prince ne peuvent rien contre cette liberté » (Annuaire Rabaut).
En 1848, un temple est construit dans le faubourg Saint-Nicolas de Meaux.

Le XIXᵉ siècle marque un renouveau du protestantisme français : effervescence intellectuelle, confrontations théologiques, nouvelles idées sociales.

En 1938, certaines Églises réformées s’unissent pour former « l’Église réformée de France ». D’autres, attachées à une orthodoxie calviniste et évangélique, fondent l’UNEREI. (Union nationale des Églises réformées évangéliques indépendantes). La même année, l’UNEREI crée la faculté de théologie évangélique d’Aix-en-Provence. Elle cesse de fonctionner en 1967.

EPREM Meaux Notre histoire
EPREM Meaux Notre histoire
EPREM Meaux Notre histoire
EPREM Meaux Notre histoire

Une nouvelle faculté voit le jour en 1974, la Faculté libre de théologie réformée (FLTR), puis en 2011 elle prend le nom de faculté Jean Calvin (FJC).

EPREM-Meaux-UNEPREF

En 2009, l’UNEREI devient l’Union Nationale des Églises Protestantes Réformées Évangéliques de France (UNEPREF).

Les pasteurs de l’UNEPREF sont formés à la faculté Jean Calvin.

Une nouvelle faculté voit le jour en 1974, la Faculté libre de théologie réformée (FLTR), puis en 2011 elle prend le nom de faculté Jean Calvin (FJC).

EPREM-Meaux-UNEPREF

En 2009, l’UNEREI devient l’Union Nationale des Églises Protestantes Réformées Évangéliques de France (UNEPREF).

Les pasteurs de l’UNEPREF sont formés à la faculté Jean Calvin.

Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

L’EPREM

En 1938, l’Église de Meaux a rejoint l’Église réformée de France (ERF).
En 2016, elle a intégré l’Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France (UNEPREF).
L’EPREM, est membre de la Fédération protestante de France (FPF) et du Conseil national des évangéliques de France (CNEF).

Elle adopte trois confessions de foi :
  • Celle de l’ERF, fondée sur la confession de foi de La Rochelle (1559)
  • Celle du CNEF (Conseil National des Évangéliques de France)
  • Celle de 1872, propre à l’UNEPREF

Notre Église confesse une foi vivante, enracinée dans la Bible :

  • Réformée, héritière des grandes confessions de foi de la Réforme
  • Évangélique, affirmant l’autorité suprême de la Bible pour la vie et la foi

En 1938, l’Église de Meaux a rejoint l’Église réformée de France (ERF).
En 2016, elle a intégré l’Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France (UNEPREF).

L’EPREM, est membre de la Fédération protestante de France (FPF) et du Conseil national des évangéliques de France (CNEF).

Elle adopte trois confessions de foi :

  • Celle de l’ERF, fondée sur la confession de foi de La Rochelle (1559)
  • Celle du CNEF (Conseil National des Évangéliques de France)
  • Celle de 1872, propre à l’UNEPREF

Notre Église confesse une foi vivante, enracinée dans la Bible :

  • Réformée, héritière des grandes confessions de foi de la Réforme
  • Évangélique, affirmant l’autorité suprême de la Bible pour la vie et la foi

Où allons-nous ?

Où allons-nous ?

L’EPREM

Nous suivons un seul chemin, celui qui nous a été tracé, dans le but de faire connaître l’Évangile de Jésus-Christ par la prédication, la prière, le service et le témoignage.
Nous désirons, avec tous ceux qui sont présents et ceux qui se joindront à nous, grandir dans la foi et la communion fraternelle.

« l’Évangile est une puissance de Dieu
pour le salut de quiconque croit » Rm 1:16